Premier volet d’un thriller en cinq tomes sur les sociétés militaires privées, le mercenariat moderne et les opérations BlackOps que les États nient officiellement, mais utilisent officieusement. Un monde où la mémoire devient une arme — et un problème.
De Sang Froid ouvre le Cycle Amaury Vincent là où la guerre moderne ne se voit jamais : dans les marges. Celles des sociétés militaires privées, des contrats sous-traités par les États, des missions impossibles à reconnaître publiquement.
Vincent Amaury, opérateur privé « externalisé » après des années de missions noires, sort vivant d’une opération qui n’existe sur aucun registre. Brisé physiquement, fissuré mentalement, il survit dans une réalité qu’il ne reconnaît plus tout à fait : ses souvenirs lui échappent, certains détails semblent réécrits, et des visages s’invitent dans sa mémoire comme dans un dossier mal classé.
Quand un ancien contact réapparaît avec une proposition qui sent à la fois le piège et la vérité, Amaury est forcé de replonger. À mesure qu’il remonte la chaîne des décisions — petites mains, chefs de mission, intermédiaires politiques, financiers de l’ombre — une autre évidence s’impose : lui-même pourrait bien être l’un des nombreux produits d’un programme officieux.
Sur fond de pluie, de hangars, de parkings vides et de frontières floues, De Sang Froid ne cherche pas de héros. Seulement des responsabilités, des culpabilités, et ceux qui tentent de vivre avec ce qu’ils ont fait — ou laissé faire.